L'heure d'été ne permet pas d'économiser de l'énergie, selon une étude de l'ONS - Brésil - info

L’ONS (National Electric System Operator) affirme que l’heure d’été ne garantit pas d’économies d’énergie. Selon une étude réalisée par l’entité, il y a eu un changement dans la période de pointe de la consommation, qui est passée de la fin d’après-midi au début de l’après-midi.

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Lignes de transmission (Image : Domaine public/PXHERE)

Le changement de profil est survenu en raison de la vulgarisation des climatiseurs. Ils s’allument en début d’après-midi quand il fait plus chaud. Donc, retarder le coucher du soleil d’une heure n’aurait aucun impact. Auparavant, le pic de consommation se produisait en fin d’après-midi, lorsque certaines personnes étaient déjà chez elles et utilisaient leurs appareils pendant que les industries étaient encore en activité.

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La décision de revenir à l’heure d’été n’appartient pas à l’ONS, qui a adopté une recommandation neutre. Le ministère des Mines et de l’Énergie (MME) donne le dernier mot, qui a commandé l’étude. La semaine dernière, le portefeuille a indiqué, dans une note, qu’il n’identifiait pas les avantages du retour de la mesure.

Les

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secteurs font pression pour le retour de l’heure

d’été Le retour de l’heure d’été a été demandé par les secteurs du tourisme, des services et du commerce – en plus des économies d’énergie, ils affirment que cela peut contribuer à la reprise des activités après les fermetures en raison de la pandémie de COVID-19.

Trois associations ont également décidé de se joindre à cette demande : le Climate and Society Institute (ICS), le Consumer Protection Institute (Idec) et l’International Energy Initiative (IEI). Ils soutiennent que toute économie vaut la peine en cette période de crise de l’eau et de l’énergie. Idec et ICS parlent même d’une réduction de la consommation de 2 à 3 %, ce qui permettrait de connecter moins de centrales thermoélectriques et de réduire la facture d’électricité.

La

crise de l’eau est la pire depuis 91 ans, déclare le ministre

Dans une interview accordée au site Web Poder360, le ministre des Mines et de l’Énergie, Bento Albuquerque, a déclaré que la crise de l’eau est la pire depuis le début des records, il y a 91 ans. En raison du manque de pluie, les centrales hydroélectriques peinent à produire l’énergie nécessaire à leur approvisionnement. Selon le site Web de l’ONS, le sous-système Southeast/Midwest, qui possède la capacité de production la plus élevée parmi les quatre sous-systèmes du pays, ne dispose que de 17,97 % de sa capacité. Deux réservoirs sont à 0 % : Ilha Solteira et Três Irmãos.

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